Après des études de solfège, il étudia et pratiqua le piano, le chant et l’art dramatique. Comédien, il fit partie de la troupe de Sacha Guitry. Dans les années 20, Charles Dullin le nomma directeur du Théâtre Français de New-York ; il prit alors le pseudonyme de « Robert Casa ».
Lorsqu’il eut 20 ans, il eut une liaison avec Mademoiselle Varnay, camarade de Conservatoire et un enfant naquit de cette union. Mais, à cette époque, les moeurs étaient plus strictes qu’aujourd’hui et la mère du « petit Robert » (le futur pianiste), ne souhaitant pas avouer à ses parents qu’elle avait eu un enfant, envisagea de le mettre à l’Assistance Publique.
Robert Casa ne voulant pas abandonner son enfant, le présenta à sa mère Mathilde qui dit, en le voyant : « Il a le front des Casadesus ! Je vais l’élever. Cela ne fera qu’un enfant de plus dans la famille ! « .
Robert Casa fut un artiste fécond et apprécié : il composa des opérettes (La Ribaude, La Reine de l’Or), des chansons et des oeuvres instrumentales.